sandrine mariette

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Lire, c’est top !

Pour partir à l’aventure avec les mots, voici quatre livres drôles et émouvants destinés aux enfants de 7-9 ans, et aux jeunes lecteurs récalcitrants. Découvrez « Le Livre qui fait aimer les livres », « l’Ile au Trésor », « Supermoyen » , « Le Secret de Garmann »… Lire la suite…

Posté janvier 28th, 2012.

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Pour les fans du coloriage, Yves Saint Laurent, Soledad Bravi, Alex Sanders…

Alex Sanders en pleine forme

vous proposent  cinq albums à vous ravir la rétine. Celui que toutes les stylistes en culotte courte et les mamans folles de mode vont adorer « Cahier de coloriage » (p’tit Glénat) sur Yves Saint Laurent. S’inspirer d’un modèle authentique du créateur pour le redécouper, lui attribuer les tons de la palette d’origine, l’enrichir d’accessoires ou de motifs fantaisistes… autant de possibilités d’envisager le coloriage comme une activité élégante, qui permet de découvrir l’héritage d’Yves Saint Laurent. Une nouvelle collection à L’Ecole des Loisirs, Une histoire à colorier, va plonger les plus jeunes dans les univers graphiques de Soledad Bravi « La Girafe jaune, le crocodile vert, le cochon rose et le perroquet rouge », d’Alex Sanders « De toutes les couleurs »,  de Ramadier et Bourgeau « Bobo Lapin », de Jean-Marc Ballé et Lucie Phan « Tout n’est pas noir et blanc ». Pour ce dernier, il faut se servir de crayons, mais aussi de craies, car le fond noir est une métaphore originale du tableau noire. Comme ce sont de très beaux albums cartonnés, les feutres, la peinture à l’eau… sont les bienvenus.  L’histoire guide le coloriage, l’encadre, en lui livrant des combinaisons chromatiques possibles. La récurrence des personnages donne vraiment l’impression d’illustrer un récit, de prendre le livre en main, d’en faire un espace de création, les gosses adorent. Et, c’est vrai que la solidité du support, ce cartonnage épais, fait croire davantage à un authentique effort pour le dessinateur en herbe. C’est le printemps, la lumière est belle, vive le coloriage.

Sandrine Mariette

Posté mai 1st, 2011.

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Help, des livres pour les tout-petits

Bonjour,

Je vous lance un appel. Aidez-moi. Hier, j’ai rencontré une charmante enfant, âgée de 17 mois. Elle s’appelle Jeanne. Un très joli prénom qui vient de Jean, et connut une popularité dès le Moyen Age, au point de devenir, aux XIV et XVe siècles, le prénom le plus répandu en France, avant d’être distancé par Marie. Bref, mon appel à l’aide n’a rien d’étymologique. Jeanne court, sourit, fait « Shhhhuuut », lorsqu’elle garde un secret, et le prouve – l’index collé verticalement sur sa bouche en forme de cerise, elle sait la fermer, bravo Jeanne ! Et voilà, je pourrais digresser à l’infini, je vous prie de m’excuser. Jeanne aime toucher les livres, tourner les pages, qu’elle saisit tout en subtilité dans ses mimines. . Ça y est, l’objet de mon billet : est-ce que vous connaîtriez des livres pour cet âge, que vous adorez et que les tout-petits affectionnent ? Les cordonniers sont les plus mal chaussés, je sais.

Je suis sûre que vous allez m’aider.

SMF

Posté septembre 13th, 2010.

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La saga Mendelson, par Fabrice Colin

Une saga exceptionnelle

Dans « Les Fidèles », le dernier tome, tant attendu, de « La Saga Mendelson » – destin d’une lignée juive –, c’est au tour des petits-enfants de perpétuer, durant la seconde moitié du XXe siècle, l’engagement et la détermination qui symbolisent cette famille. Lire la suite…

Posté septembre 10th, 2010.

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Que la culture soit, et le département de la Saine-Saint-Denis déçoit.

Le salon en sursis

Qui aurait imaginé cette farce «  le Département de la Seine-Saint-Denis, envisage lors du vote de son budget le 8 avril prochain, de réduire de façon drastique ses subventions au Salon du Livre et de la Presse jeunesse, ainsi qu’aux autres structures de promotion de la lecture du département » ?

Chaque année, ce salon est le point de rencontres de 250 auteurs invités, des expos, un thématique, des endroits nouveaux d’attraction pour les jeunes, leurs parents, et pour tout le monde… C’est le lieu où un foyer de création littéraire, graphique, éditoriale touche au mieux les jeunes esprits. Il suffit d’y mettre les pieds, c’est plein, c’est la fête, tous les livres exposés à portée de main, la bibliothèque géante idéale. Lire la suite…

Posté avril 2nd, 2010.

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Les 3 petits cochons et l’architecture moderne

Les Trois Cochons architectes

Tout le monde connaît les « Trois petits cochons », ce conte traditionnel, datant du XXIIIe siècle, et devenu célèbre dans le monde entier par son adaptation de Walt Disney en 1933. Etes-vous sûrs ? L’histoire : les petits cocons veulent quitter le cocon familial. Le premier construit une maison en paille qui ne résiste pas au souffle d’un méchant loup. Le deuxième bâtit un havre fait de brindilles, mais le loup envole tout promener avec un souffle. Ils se réfugient chez leur frère qui a opté pour la brique et le ciment. Et le loup se casse les dents. Il n’y a pas besoin de cinquante de psychanalyse pour s’apercevoir que ces pourceaux s’avèrent des architectes en culotte courte. Bien sûr, il existe certainement des névroses latentes. Mais ce qui nous intéresse, c’est l’excellente idée qu’a eu Steven Guarnaccia, l’auteure du livre. Lire la suite…

Posté mars 29th, 2010.

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BD. La performance abstraite de Greg Shaw

Greg Shaw

L’argumentaire de son éditeur Sarbacane ne ment pas : « Travelling Square District », est un album qui s’affranchit des frontières de l’âge, stipule « un travail qui rappelle celui de Chris Ware (“Jimmy Carrigan”, Delcourt) pour la précision du graphisme. Une approche formelle, en forme de clin d’œil à “Fenêtre sur cour’, d’Alfred Hitchcock, ou comment un auteur s’amuse à se donner un cadre ultra rigide pour entrainer le lecteur dans une plongée narrative vertigineuse. Une BD hors norme : un style visuel unique ! » Un pur chef d’œuvre. Mais la question, qui est-il ? Et pourquoi ce choix ? Lire la suite…

Posté mars 28th, 2010.

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Les belles Saisons de Blexbolex

Saisons

Après son « Imagier des gens » (Albin Michel), couronné du Prix du plus beau livre du monde à la Foire du livre de Leipzig, en 2009, Blexbolex présente un nouveau livre « Saisons » qui le démarque du flux de dessinateurs, illustrateurs, graphistes, c’est un artiste.

Nom Bien sûr inventé. Enfant, il a inventé avec un ami  un dictionnaire d’environ 200 mots, et Blexbolex en faisait partie.

Enfance graphite Né en 1966 à Douai, Blexbolex grandit en Auvergne. Dès qu’il sait tenir un crayon, son père, passionné par le dessin, lui communique son goût des belles images, des livres bien illustrés, les beaux-arts à la maison.

BD Blexbolex croque la vie sur des pages, et commence à s’intéresser à la BD qui, début des années 80, acquiert ses titres de noblesse. Il connaît ses classiques sur le bout de la mine, Tintin, Astérix, avec un faible pour Corto Maltese.

Angoulême 85 La ville qui ne fait bondir que les auteurs ou amateurs de BD. Blexbolex part pour l’école des Baux-Arts. Ennui. Puis, une année de théâtre.

Berlin Service militaire. Là, c’est une plongée dans une ville extraordinaire, où il enchaîne les concerts, et des sensations. « On sentait qu’il allait se passer quelque chose, mais jamais on aurait pensé son écrasement. » Deux mois après la fin de son service, le mur tombe. « Des terrains vagues au cœur de la ville, Berlin m’a donné une très forte impression de liberté. » Blexbolex vit actuellement à Leipzig.

Angoulême 90 Retour à l’école des Beaux-Arts. « Là, j’étais décidé coûte que coûte. J’ai appris les techniques d’impression et l’eau forte. » L’eau forte permet une rapidité d’exécution par rapport au burin et, surtout, le procédé n’est pas mécanique, mais chimique, ce que l’on retrouve dans le travail actuel de Blexbolex, et le geste rapproche cette technique à celle du dessin, qu’il n’a jamais cessé de pratiquer. Il en sort honoré par un super diplôme en sérigraphie et un nouvel enthousiasme pour la peinture.

Premier livre « C’est en 1992, que j’ai créé mon premier livre. Je l’ai auto-produit dans un circuit underground. Des dessins jusqu’à la reliure, mon dessein s’exprimait : produire un objet livre. Sans titre, mais trois croix, du style xxx. Tiré à 50 exemplaires et imprimé en sérigraphie, bien placé à la fameuse librairie, Un Regard moderne (14, rue Gît-le-Cœur, Paris-6e), mon premier livre s’est vendu en un mois. Il coûtait, tout de même, 80 francs. »

Premier succès « L’Imagier des gens » (Albin Michel). « J’ai réalisé cet album grâce à Brigitte Morel qui fréquentait aussi la librairie Un Regard moderne et avait repéré ma production graphique. » Dès ce livre, Blexbolex imprime son univers, il offre à la littérature jeunesse, une nouvelle vision du monde. Réaliser un imagier avec des gens en montgolfière, à vélo… pourquoi pas mais, avec un plus : une répétition chromatique, un rose aussi spécial que le bleu de Klein, qui joue avec la lumière, secoue les formes, impose une palette étrange, des découpes bizarres, le tout sur un papier fond blanc. Ça marche, ça parle aux enfants et ça fait jaser les adultes.

Côté technique Un ordinateur, une palette graphique et un scan lui suffisent. C’est avant et après que Blexbolex se démarque. Chez lui, pas de croquis ni d’ébauches, mais une puissance de cadrage et une précision du geste qu’il a retenues de ses années passées à l’imprimerie. Etre à même de travailler sur le film pour un résultat propre. Une vraie discipline.

« Saisons » Blexbolex laisse mûrir son sujet. Généralement, il improvise. « C’est une idée qui libère une impulsion au livre, les éléments viennent à moi au fur et à mesure. » Dans « Saisons », il joue avec la temporalité, le temps au fil des saisons. L’avant : Un rose assez fort (le sien), un bleu et un jaune d’or. Pas de dominante. L’après : tenter de se rapprocher des couleurs quadri de l’imprimerie, pour donner une ambiance de saisons. « C’est le mélange de la technique graphique au choix du dessin. » Mais Blexbolex ne s’arrête pas à nous offrir de superbes images, exprimant une fraise à dévorer ou un parasol le temps de l’été ; une piscine ou une rencontre au cœur du printemps ; il y a aussi une solitude, une sieste, un retard, des mots oubliés dans les livres illustrés. Le temps, c’est la vie et, même en rose, parfois une tristesse impressionne la page. Là, « Saisons » propulse une intelligence émotionnelle rare.

Mais il y a plus Le jeu, l’interactivité avec son spectateur. On ne tourne pas la page, et hop, une autre image, non. Dans la vie, c’est impossible, la mémoire nous rattrape au galop, dans le livre aussi. Tout est lié. Un personnage peut égarer sa serviette de bain que l’on retrouve quelques pages plus loin, quelques jours plus tard, lorsqu’il la cherche, c’est Un Oubli. Une kyrielle de trouvailles alimentent « Saisons », un petit chef-d’œuvre où les suites narratives, toujours drôles, rendent grâce à l’omniprésence de l’espace et du temps. « C’est une collection d’images, dit humblement Blexbolex, un outil de découverte pour l’enfant, pour lui montrer plusieurs choses. » Bien sûr, c’est mille fois plus, une intention et un propos qui lui sont offerts et tenus jusqu’au bout, lui laissant toute la place nécessaire pour l’apprécier, et le temps pour l’appréhender. Un très beau livre qui hisse la littérature jeunesse haut, très haut.

« Saisons », de Blexbolex (Albin Michel jeunesse).

« L’Imagier des gens », de Blexbolex (Albin Michel jeunesse).

Blexbolex sera présent aux rencontres :  « La BD à Bastia » (il a fait l’affiche), du 8 au 11 avril 2010, avec Elzbieta, Joëlle Jolivet, Nine Antico, Mathieu Sapin, Charles Berberian… et d’autres grands.

Sandrine Mariette

Posté février 21st, 2010.

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« Twilight Fever » sur Arte

Pour avoir l’œil et l’esprit aiguisés sur la saga culte « Twilight ». Une suite éditoriale savamment pensée, pour être hissée au rang des best-sellers. Ne ratez pas cette « Twilight Fever », un documentaire de 52 mn, de Martin Uhrmeister, qui est diffusé le 25 février (la fête à Roméo), sur Arte, à 22 h 35. Tout est décortiqué : de la simple saga fantastique pour ados, écrite par l’Américaine Stephenie Meyers (cherchez ce qu’en dit Stephen King, croustillant), au nouveau phénomène  planétaire de l’édition. Jusqu’où un plan marketing, et aussi le « talent » d’un écrivain, peuvent aussi bien saisir l’air du temps ?

Ne ratez pas « Twilight Fever », le lundi 25 février, à 22 h 35, sur ARTE.

Sandrine Mariette

Posté février 19th, 2010.

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« Le Livre », de Hervé Thullet

Réussi

Imaginez « Le Livre » qui obéirait au doigt et à l’œil. Un livre pour les tout-petits qui n’auraient qu’à cliquer sur une bulle jaune, et hop, une deuxième surgit, souffler et la bulle jaune se transforme en bleu, qu’à secouer cette multitude rouge, jaune, bleu, et les bulles de couleur primaire penchent d’un côté de la page, grandissent et se métamorphosent. Chaque page crée la surprise, chaque couleur crée le spectacle. C’est la vie ! Et, enfin le petit lecteur a une place, une vraie, puisqu’il créé ce livre, en imaginant les bulles rouler, prendre du volume, en jouant à fabriquer un livre. Hervé Thullet poursuit son aventure dans la littérature jeunesse, avec l’esprit de Bruno Munari et de Leo Lionni (souvenez-vous de son « Petit-Bleu » et « Petit-Jaune »), et il réussit. Après « Jeu de reflets », « Jeu d’ombres »…, « Le Livre », de Hervé Tullet, parle aux enfants de 2-3 ans qui sont à  l’âge de la pensée magique… et aux adultes qui n’y ont pas renoncé.  Superbe.

Catherine Marchi & S.M.

« Le Livre », de Hervé Thullet (Bayard Jeunesse)

Posté février 13th, 2010.

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