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Ladyland
C’est l’expérience littéraire du moment, que nous offrent ces vingt-cinq auteures, pour la plupart inconnues en France, et réunies dans « Ladyland, une anthologie de la littérature féminine américaine ». Description.
Les ladylanders. De 30 à 70 ans, cataloguées écrivaines subversives, féministes post-porn, ou encore estampillées « cult, transgressive, edgy », la plupart de ces ladylanders ont emboîté le pas à Bukowski, Selby, Kerouac… Expertes dans l’art de l’extrême, ces nouvellistes pur-sang, entre fiction et autofiction, elles racontent leurs expériences de gogo-danceuses, de strip-teaseuses, de prostituées… en toute assurance, congédiant la poisse des stéréotypes, avec une ironie qui ne minimisent jamais les fêlures.
Le pitch. Exemptes du poids de l’autocensure, adeptes du rush narratif, les ladylanders ne donnent pas dans la quincaillerie sentimentale, expédiant dans nos habitudes de lecture, persillées de convention, une gerbe de mots implacables : « J’ai toujours su que ça arriverait. Toutes les femmes savent dans leur chair qu’elles peuvent être violées d’un instant à l’autre. Eh bien, ça m’était arrivé. » (« Berceuse pour une pute », de Gina Frangello). Et, on passe à autre chose.
L’expérience. A mi-chemin entre exhibition et inhibition, de deux ados qui jouent, au début, à faire des passes pour de la dope, à une fille qui « suce une bite » pour pouvoir régler le bus qui l’emportera chez sa mère mourante, leur traversée en zone d’inconfort offre une vue imprenable sur le monde underground. Mais, à force de gratter leur odyssée jusqu’à l’esquille, ces « dirty girls » en rapportent une écriture de distanciation irremplaçable, moderne et lumineuse, un bouquet de vie. « Ladyland » est une aventure littéraire unique.
Sandrine Mariette
« Ladyland, une anthologie de la littérature féminine américaine » (13e Note Editions, 493 p.).
Merci à 13 e Note pour ce très beau travail.
« Bring the Noise », de Simon Reynolds (Au diable Vauvert). Panorama complet de vingt-cinq ans de rock et de hip-hop, « Bring the Noise » rassemble interviews, chroniques, reportages, mais aussi des essais argumentés sur les interactions entre la musique blanche et noire ou encore sur les croisements entre les genres… Des Smiths à Public Enemy, en passant par PJ Harvey, du grunge au grime, l’auteur, célèbre rock critic anglais, propose même de livrer un nouvel avis sur certains papiers. Encyclopédique.
Tout y est.
Si vous avez aimé la trilogie policière « Millenium », vendue à des millions d’exemplaires dans le monde, si vous avez aimé ses adaptations cinématographiques, dont la dernière réalisée par David Fincher cartonne dans les salles, alors lisez cette BD : « Stieg Larsson avant « Millenium ». Qui connaît vraiment Stieg Larsson ? Tout le monde est informé de son combat en faveur des femmes et, surtout, sa lutte incessante contre les groupes néonazis dans son magazine « Expo », rebaptisé« Millenium ». Mais qui sait, que jeune journaliste, il a entraîné des amazones dans une Erytrhée sanguinaire ? Et qui sait qui est ce personnage fascinant et hybride nommé Lisbeth Salander ? Savourez cette anatomie d’une œuvre, conçue et dessinée par Guillaume Lebeau, spécialiste de Stieg Larsson et Frédéric Rébéna. En plus, une excellente chronologie.
Sandrine Mariette
Stieg Larsson avant « Millenium », de Guillaume Lebeau, et Frédéric Rébéna (Denoël Graphic).
Sacré Tuffy !
Quelle bonne idée d’avoir réuni trois histoires du « Chat assassin », alias Tuffy, un paradoxe à poils, une mauvaise foi infatigable et, surtout, un serial dissimulateur. Quel drame, le jour où il commet un « lapincide avec préméditation ». La famille le suspend de chatière au grand dam d’Ellie, sa petite maîtresse chérie, que Tuffy manipule à tour de griffe. Est-il un chat assassin ? Est-ce dans sa nature ? A miauler de rire.
Sandrine Mariette
« Le Grand Livre du chat assassin » d’Anne Fine, traduit de l’anglais par Véronique Haïtse (L’Ecole des loisirs, 202 p., dès 7 ans).
Pour ses 80 ans, éditeurs et collectionneurs ont tenu à fêter le parcours subversif et riche (entre 30 000 et 40 000 dessins) de l’illustrateur Tomi Ungerer. Mais le connaissez-vous vraiment… Lire la suite…
Voici un essai à ne pas laisser filer, écrit en 2004-2005, « Diplopie. L’image photographique à l’ère des médias globalisés : essai sur le 11-septembre 2001 » a été publié en 2009 aux éditions Le Point du jour. Son auteur, Clément Chéroux, historien de la photographie et conservateur au Centre Georges-Pompidou, à Paris, s’est posé la question simple : « Qu’avons-nous vu du 11-Septembre ? » L’attentat contre es jumelles fut sans doute l’événement le plus photographié de l’histoire. Et, pourtant, la presse n’a utilisé que très peu d’images. Pourquoi ? Lire la suite…
Bonjour,
Vous voilà inscrits à la SandrineMarietteFactory, vous ne risquez rien, juste vous désinscrire. D’ici à quelques jours, la page de la SMF vous donnera ses orientations pour l’année. Il y aura beaucoup plus de billets, mais je ne peux vous en dire davantage maintenant. De février (la naissance de smf) à août, pour des raisons personnelles, la SMF a dû parfois baisser les bras, et ne pas mettre en ligne tout son travail. Sorry.
Dans un prochain temps, une page, décrivant les objectifs et les participants de la SMF, sera visible. Just a little time.
Je vous fais aussi un cadeau, LadyIG, c’est la musique, le son, les mots, l’eau, et mille autres choses, moi, ce sera une bande annonce coupée. But not edited.
Sandrine Mariette
Hi, pretty sister
For you, some videos, about PS, they were made in time so they look funny now.
So, she ever says the same things, « This world is yours, so what are you waiting for doing something ».
That’s for you my sweat fisso (i get to make an article about a cray, nice book, called « blues for Jimi Hendrix », so i’m gonna work, maybe with Mister Pop. The paper must be on Factory at the end of the week, and the boss, she’s really in time, but great. She knows what is blues, much more she plays Hey Joe, i think many time, she gets a gun in her head, and one day, it will be a surprise, like a big wave, a tsunami of cold tears in her green eyes hurted by a dirty shadow. She looks for johnny, cause she gets the feeling, but not the ticket.
Your little sister
Lady IG
Une vidéo de Keith Richards, réalisée avant 1970, qui livre ses premières influences dans le blues rock de l’époque, style Little Richard en mettant plein la vue et aux oreilles des petits Blancs. Puis Keith, lead guitar des Stones évoque Robert Johnson, le premier bluesman enregistré , et dont les Sones reprendront en version slide le superbe « Love in Vain ». Keith les cite tous, c’est une petite anthologie du blues, du bon blues, à écouter, à comprendre, elle tourne autour de quelques accords, et c’est suffisant.
Mister Pop (je viens de rejoindre sandrine mariette factory pour tout ce qui gravite autour du son).
Lewis Carroll et Grace Slick ont aimé fortement Alice, le premier, professeur de logique, et auteur des « Aventures d’Alice au pays des merveilles », récit subversif qu’il composa pour la charmante petite Alice Liddell, dont il était le doyen. Grace Slick, chanteuse engagée du Jefferson Airplane, lança les paroles de « White Rabbit », en 1967, un hymne à la génération flower power mais, surtout, un engagement pur et dur contre la guerre au Vietnam. Ceci est un avant-goût d’un dossier qui va paraître sur Alice, et les incohérences de Tim Burton, plus aveuglantes que celles de Walt Disney. Pour l’instant, profitez de Grace Slick et de son « White Rabbit ».
LadyIG